Livre d'or
42 message(s) dans le livre d'or
Vous connaissez la fasciapulsologie ? Vous en êtes satisfait ? Alors, dites-le. Votre témoignage sera précieux pour ceux qui viennent se renseigner sur ce site et attendent l'avis des patients...Merci. (Votre nom n'est pas obligatoire, ni le site internet, bien sur, il suffit de mettre un prénom ou un pseudo)
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- X Le 11/12/2014
La maladie commence quand nous justifions par l'extérieur le malaise intérieur. Malheureusement à méditer.
(Message laissé dans notre livre d'or papier en Octobre 2014) -
- Sans nom Le 11/12/2014
Message écrit dans notre livre d'or en septembre 2014.
Merci pour le cadre, votre accueil et surtout la qualité de vos soins. -
- Nanin Le 09/11/2014
D'abord, on vient pour des douleurs, celles du corps. Moi, au début, je ne mangeais pas. J'avais envie de vomir, j'avais mal quand j'étais femme, j'étais stressée, de ce stress qui donne mal au ventre, la boule.
Après, mais Christian et Brigitte l'avaient déjà deviné, j'ai avoué que j'étais malheureuse. De l'angoisse pour tout, pour être en famille, pour travailler, me lancer dans la vie active, les choix de mes amours vaseux, mes loisirs de consommatrice, être en société, à part. Tout cela était en lien, corps et tête, des traumatismes rentrés en moi, je ne parlais pas et j'avais le cœur fermé.
Je ne dormais qu'avec des somnifères, je n'espérais qu'avec des antidépresseurs et ne me dirigeais avec cohérence qu'avec des neuroleptiques. Il y a eu l'hôpital, les calmants, les comprimés aux plantes et les médicaments homéopathiques.
Ma thérapie a été crescendo, j'ai tout testé de leurs savoirs : la fascia pour que je me ressente et éliminer le foie des toxiques des médicaments que l'on me donnait, la PMT pour éliminer les mémoires, mais cela était violent, le magnétisme pour retrouver de la chaleur en soi, mais surtout, j'ai eu des séances d'IPR. Là, on ne se contente pas de couper la forêt, mais on enlève les racines. Pourquoi ça marche ? Pourquoi cela marche sur moi ? Cela ne devrait pas ! Je devrais continuer à souffrir en tout et pour tout, recroquevillée dans un coin, les rêves cachés, le moral enfoui, car je suis née pour cela, non ? Je l'ai cru tellement longtemps... je ressens encore de la culpabilité à être dans l'action, aujourd'hui, c'est moins douloureux de dormir des heures et des heures durant, je suis douée pour cela - j'étais ... j'apprends.
Car quand tu as le cœur cadenassé, tu es de mauvaise humeur, tu t'inventes des personnages qui te critiquent en douce, tu n'as aucune estime de toi, tu en veux au monde entier de ne pas être capable de t'écouter.
Alors au-delà de la chimie du cerveau, du corps-mémoire, et de la médecine qui n'avance pas sur le mal-être des Hommes, je ne sais pas ce qui m'est arrivé, mais un jour, je me suis réveillée en me disant : tiens, aujourd'hui ça va. Eh bé oui. C'est tout et c'est déjà énorme.
Merci.
Tout n'est pas fini, et tout ne finit jamais, mais tu crées peu à peu quelque chose de différent que tes repères qui ont façonné tout ce temps de souffrance. C'est dur aussi, de changer, mais tu y arrives, car ce qu'on te propose est une vision globale de tes problèmes, sans jugement, et sans vouloir les aborder de front, avec seulement des mots ou ce temps où l'on te dit que tout va s'apaiser un jour. Un jour...
Un jour, il faut faire confiance. Et aller au-delà de l'hésitation.
Et ce jour est arrivé grâce à eux. Eux-mêmes qui un jour, ont quitté une ville noire pour aller dans cette belle région du Berry, qui ont rencontré des voisins qui leur ont permis de développer une clientèle pour vivre de leur savoir, et qui ont rencontré des gens différents pour des maux communs.
Une histoire de rencontres... à suivre.
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