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Fasciapulsologie pour les

Une vertèbre déplacée... Un nerf sauté... POURQUOI

 

Attachez deux cordes, l'une à droite d'une de vos vertèbres cervicales, l'autre à gauche. C'est fait ? Maintenant, demandez à deux compagnons de tirer chacun sur une corde. Que va-t-il se passer ?

Tireurscordes

 ...Votre vertèbre va se déplacer faiblement du côté du plus fort des tireurs . Muscles, nerfs et vaisseaux sanguins de la zone vont être étirés ou contractés et restreindre l'irrigation sanguine, amenant douleurs ou/et blocage du cou. Ce phénomène peut se produire sur une quelconque vertèbre mais aussi au niveau de toute articulation du corps.

 

Dans mon corps, qui jouent le rôle de la corde ? Ce sont les multiples muscles et tendons qui nous maintiennent droits sur nos jambes et nous permettent de marcher, tendre la main, se courber, tourner la tête... Heureusement, la plupart du temps, les fibres musculaires ne sont que des fils ténus et souples qui accomplissent parfaitement leur tâche sans nous rappeler à l'ordre. Sauf... sauf quand un tireur à la corde intervient.

 

Alors , qui est ce tireur à la corde ? Ce peut être la fibre musculaire elle-même qui se contracte suite à une mauvaise position, un effort trop important ou des mouvements répétitifs (travail à la chaîne). Mais aussi tout organe en souffrance : estomac, foie, reins, intestins... qui communiquent leurs difficultés aux muscles par effet domino.

Effet domino ? Et voilà enfin les FASCIAS

L es fascias sont de fines membranes de tissus conjonctifs. Issues des membranes intracrâniennes. Ils enveloppent, soutiennent, protègent, séparent mais aussi relient entre eux os, organes, viscères, muscles, artères, vaisseaux, nerfs, ligaments etc…Très sensibles à toutes formes de stress physique comme psychologique, ces tissus traduisent la moindre agression de notre corps.

Les Fascias sont donc organisés comme une immense toile d'araignée qui étire ses fils depuis le crâne vers tout le reste du corps. De même, les systèmes nerveux et sanguin peuvent être vus eux aussi comme d'autres toiles qui se juxtaposent, se croisent, se touchent et influent l'une sur l'autre.

Lorsqu'un organe est en souffrance, il communique son stress aux fascias voisins. Ces fascias, à leur tour, propagent en cascade leurs « tensions » à des points du corps de plus en plus éloignés de l'origine, s'attardant sur des zones déjà fragilisées.

Nous comprenons alors plusieurs choses :

  • Le responsable premier, le « tireur de corde », n'est pas forcément dans la zone douloureuse

  • Une muscle en tension perturbe les nerfs (avec douleur ou non) et les vaisseaux sanguin (moindre irrigation)

  • Les fascias tissent une toile d’araignée très dense dans tout le corps et sont des vecteurs importants de dispersion du « stress » physique mais aussi psychologique (n'oublions pas qu'ils sont aussi issus du cerveau).

 

Nous avons là des informations très importantes qui sont à la base de la méthode et de l'action de la fasciapulsologie :

  • Détecter les muscles tendus, suivre la chaîne fasciale concernée et remonter ainsi au perturbateur

  • Détendre toute cette chaîne en profondeur

  • Le travail réalisé va permettre de rétablir la circulation sanguine (PULSOLOGIE) et déclencher un processus d'autoguérison.

Pour arriver à ses fins, le fasciapulsologue s 'appuie sur :

  • Un toucher léger mais sensible et profond

  • Des protocoles rigoureux

 

Un protocole, c'est quoi ?

 

Nous avons vu que les tensions suivent des chaînes fasciales qui partent de l'organe en souffrance et se « projettent » en différents endroits du corps. Ces points de « projections peuvent être multiples mais ne se répartissent pas au hasard. Chaque organe a ses points de prédilection. Ainsi, l'estomac peut toucher des zones précises au niveau de la colonne vertébrale, du cou, des mains, de la jambe ou du pied. Ce sont ces zones qu'on appelle des « projections ». Ces projections sont spécifiques à chaque organe. C'est Christian CARINI, le créateur de la méthode, qui les a cartographiées.

Un « geste » consiste à poser un doigt sur l'organe et un autre de l'autre main sur une des ces « projections ». Le toucher du thérapeute fait le reste.

 Un protocole, c'est un ensemble de gestes différents, s'enchaînant l'un après l'autre et visant à libérer une zone en souffrance. Il existe ainsi un protocole pour chaque organe, les épaules, les genoux, etc...

Vous avez déjà vu une araignée sur sa toile ? Le plus souvent, cachée dans un coin, elle semble dormir tranquillement. Il suffit qu'un insecte se prenne dans son filet et les vibrations engendrées par ses mouvements l'avertissent que le déjeuner est servi. Un simple frôlement sur un fil et l'information est transmise à tout autre point de la toile, comme le pincement d'une corde de guitare. Pour le toucher du fasciapulsologue, la toile, ce sont les fascias, les intrus, ce sont les tensions.

 

Dans son travail, le Fasciapulsologue pose ses mains aux deux extrémités d'une « projection » telle que nous l'avons définie plus haut, « écoute » les tensions existantes : celles-ci se manifestent comme cette corde de guitare plus ou moins accordée. Il « suffit » alors de lui redonner sa bonne tonalité. Le patient ressent souvent la sensibilité des zones travaillées par le thérapeute. Il ressent aussi quelquefois cette « ficelle » légèrement douloureuse qui coure entre les mains du fasciapulsologue. Il peut même ressentir cette influence qui de propage plus loin et une douleurs en un point quelconque de cette toile signalant ainsi une zone à « nettoyer ».

Un protocole existe, mais, au-delà de ce côté balisé de la thérapie, chaque individu est différent avec une histoire, des faiblesses différentes. Le toucher prend là toute son importance pour détecter les zones en tension, remonter les chaînes fasciales désaccordées, et ramener l'harmonie. Il n'y a donc aucun « craquement », aucune manipulation, ni de massage non plus : les mains « écoutent » le corps, détectent les zones en souffrance et s'attardent sur ces tensions.C'est par un toucher très léger que ces blocages se détendent peu à peu, ramenant le flux sanguin dans les tissus et déclenchant un processus d'auto-guérison qui se prolongera après la séance.

Le processus de guérison : la pulsologie

Lorsque la chaîne fasciale est débarrassée de ses tensions, elle retrouve sa mobilité et libère le flux sanguin. Le thérapeute sent alors au bout de ses doigt un pouls tissulaire : le travail de la zone est terminée. Les tissus, bien irrigués et alimentés, évacuent peu à peu l'inflammation, et retrouvent leur souplesse. Ce travail de libération se prolonge dans les 2 à 3 semaines qui suivent la séance.

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